Change Onlus

Avec Matteo sur son chemin...

Le premier grain de poudre arrive avec les mots de Matteo, l'agronome qui s'est engagé dans notre projet « moringa » ... et avec ceci, il semble respirer le parfum de la végétation qui se réveille et du vent de la colline où Change Onlus a sa plantation

Lavoratori nella piantagione di Moringatravailleurs de la plantation de la moringa oléifère de Change Onlus

La terre dicte la loi dans ces régions. C’est une terre qui saupoudre tout avec le vent, qui se déplace avec force quand elle se mélange à la pluie, qui accueille pieds, roues et sabots et qui refuse d'étouffer sous le béton. C’est aussi une terre rouge qui se mélange entre les mains de ceux qui l'habitent et qui devient une brique qui se cumule pour bâtir une maison, qui s'étend pour accueillir les rizières à perte de vue et qui se laisse façonner par ceux qui la cultivent.
Sur cette même terre poussent les milliers de plantes de moringa oléifère avec lesquelles, depuis un mois, je suis en train de faire connaissance et qui ouvrent aujourd'hui leurs feuilles tout juste au début de la saison des pluies.

 

ramo di Moringa

branche de moringa

ramo di Moringa

branche de moringa

La plante est rustique mais douce. Elle propose inlassablement son feuillage que l'on cueille et fait sécher. Destination : le Centre Nutritionnel, où son contenu précieux et riche rend justice à au dur travail des mains et des bêches.

 

 

essicatoio delle foglie di Moringa

séchoir des feuilles de moringa

lavoratori della piantagione di Moringa

Travailleurs de la plantation de moringa

IJ'apprends aussi à connaître ceux qui s'occupent de la plante, qu'ils appellent ici Ananambo. Huit sourires qui m'ont accueilli même en tant qu’étranger et drôle dans ma méconnaissance de leur langue, mais qui m’ont donné tout de suite l'envie de me lancer dans le projet et de partager avec eux la compréhension. Il est inutile de le nier, la langue malgache ne peut être facilement assimilée et il faudra du temps avant de pouvoir s’exprimer avec elle. De toute manière, en attendant, on contourne la barrière tout en travaillant côte à côte, assis ensemble, s'approchant toujours de la terre

 

Suivez-nous pour le prochain bout du chemin .................................

 

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